Depuis quelques mois, les spécialistes de l’immobilier scandent sur tous les toits que le marché des condos et des maisons est en déclin. Les prix commencent tout doucement à chuter alors que les mises en chantiers, elles, sont clairement en ralentissement. Depuis le début, peu de commentaires avaient été faits quant à la situation de l’autre branche du marché immobilier, soit l’immobilier commercial et industriel. On présumait donc que les promoteurs de tours à bureaux et de parcs industriels se sortaient plutôt bien de la crise! Malheureusement, si on se fie aux dernières nouvelles, la situation ne serait pas aussi rose qu’il n’y paraît.
Si on se fie au Journal Les Affaires, les derniers projets d’espaces de bureaux auraient de la difficulté à trouver des locataires.
Un taux d’inoccupation qui inquiète
Les statistiques démontrent que le marché du Grand Montréal commence à démontrer une certaine saturation depuis 2010. Le taux d’occupation grimpe au fur et à mesure que les projets sont lancés, et il atteindrait aujourd’hui les environs de 9%. C’est presque un bureau sur dix avec une petite affiche « espace commercial à louer »! La statistique est très élevée si on la compare aux autres métropoles canadiennes, si on se fie au journal.
Il y a différentes façons d’interpréter la statistique. En premier lieu, on pourrait croire que l’activité économique de la ville de Montréal ralentit : cela expliquerait que de nouvelles entreprises ne se manifestent pas afin d’occuper les espaces libres. Pourtant, si on se fie aux statistiques d’emploi dans la métropole, ce n’est pas du tout le cas! 1.8% d’emplois ont été créés dans la grande région de Montréal au cours des 12 derniers mois, menant à un léger repli du taux de chômage.
La deuxième hypothèse, avancée par plusieurs promoteurs tels que Concept D4B, est que le marché de l’immobilier d’affaires a trop été exploité dans les derniers mois. L’engouement immobilier a été trop élevé un peu partout dans les métropoles canadiennes : ce n’est pas pour rien que les prix de Montréal, Toronto et Vancouver sont considérés comme étant sévèrement inabordables!
Même à Québec, ville reconnue pour sa croissance économique phénoménale des dernières années, on commence à sentir un essoufflement de la demande. Il semblerait que les édifices de luxe qui ont été bâtis ne se sont pas remplis aussi vite que prévu et plusieurs autres projets souffrent aussi de la situation.
Le temps n’est pas à la panique
Les économistes qui ont fait cette constatation ne se veulent pas alarmistes. Selon les prévisions, l’année 2014 devrait représenter une période de calme : peu de nouveaux projets seront lancés et la création de nouvelles entreprises devrait permettre un rétablissement de l’équilibre du marché. Seul l’effondrement d’un autre pan de l’économie québécoise pourrait avoir des effets collatéraux sur les taux d’occupation et donc sur le chiffre d’affaires.
Date | vendredi 22 novembre 2013 |
Rubrique | Information immobilière |
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Classes | prevision marché immobilier commercial montreal |
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